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lundi 26 novembre 2018
Prince Papaya Big Bang dit Paï-Paï
Parti à la dérive si tranquillement que c'est imperceptible.
La corde a glissé sous la surface silencieuse. Hors d'atteinte.
On s'éloigne du rivage tout doucement, paisiblement, au fil des flots, sans un bruit.
Etendu sur le dos au fond du canot, on sourit aux étoiles qui trouent le ciel noir.
Bien sûrs, toi et moi, qu'on ne reviendra pas.
mercredi 7 février 2018
Jamais deux sans trois
Le 1er canari de fourrière est parti en famille d'accueil. Le 2eme canari de fourrière est mort au bout de quelques jours à la maison. Le 3eme canari de fourrière nous casse présentement les oreilles, et ce depuis une semaine, pour mon plus grand bonheur ! Il a déjà une famille rien qu'à lui qui l'attend avec impatience !
J'en profite pour rendre une action de grâce toute particulière et qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Par chance, je suis entourée de gens qui aiment les beytes : entre le boulot, les différentes associations, et le reste de ma vie sociale moins-qu'humaine, j'ai tout plein d'occasions d'échanger sur ma propension à m'occuper des vivants souffrants.
J'ai entendu : "mais pourquoi tu fais tout ça ? Ca ne sert à rien de t'embêter. Des animaux en danger, il y en aura toujours, quoi que tu fasses. Inutile de se prendre la tête."
Dieu merci, je ne suis pas cette personne. Dieu merci, je n'ai pas laissé Gredin crever dans son caniveau parce que ça ne servait à rien. Dieu merci parce que les meilleurs trucs dans la vie, les trucs les plus kiffants, les plus généreux, les plus dingues, les plus doux ou les plus cools... sont rarement les plus utiles.
J'ai entendu : "moi, ce que tu fais, je ne pourrais pas le faire, parce que j'aime beaucoup trop les animaux, tu comprends".
Quelle chance extraordinaire de ne pas être celle-là non plus ! Quelle chance j'ai, d'être quelqu'un qui aime avec des actes, des gestes, et pas des mots... Quelle chance pour mon mari et mes amis que je ne les laisse pas dans les coups durs, en les assurant de mon amour inconditionnel les bras croisés ! Quelle chance pour moi d'avoir pu rencontrer Nawak, Saori, Gredin, Chataigne, Tschuss, Mississipi, Hadès, Onyx, Boréale, Zip, Lefty, Michoko, Séraphine, Saba, Micha, Paï Paï, Pickles, Tchufut, Angelino, Taz, Vince, Duke, Ikki, Diablo, Willy, Midnight, Sienne, Ardoise, et la centaine d'autres nimos passés ici pour un jour, un mois ou un an.
Accessoirement, ça me permet aussi d'avoir le meilleur job de l'univers, d'y exceller, donc de pouvoir retomber sur mes pattes n'importe où n'importe quand. Professionnellement, je veux dire (nan parce que sinon j'ai la souplesse de Jabba le Hutt).
Nan, vraiment, j'ai un bol de dingue. Alors, je voudrais remercier, euh... ben... moi, du coup ?
... et évidemment, tous ceux qui font ces trucs-là avec moi. On fait partie de la solution, les gars !
... et, quoique dans une moindre mesure, tous ceux qui ne les font honnêtement pas, parce qu'ils préfèrent faire autre chose à la place. Vous ne faites pas partie de la solution, mais vous êtes reposants, et c'est déjà pas mal.
Pour faire partie de la solution : vous pouvez aller là, si vous ne savez pas par où commencer : http://www.aubazardesnac.com/
lundi 29 janvier 2018
Jaunialidet
On est allés chercher le petit loulou à la fourrière avec Fast la semaine dernière, mercredi. Beaucoup moins timide (ou peut-être moins affaibli) que PPA (rebaptisé très joliment Pepino, d'ailleurs), celui-ci chante déjà, fait le beau et se hausse du col dès qu'on le regarde ! Un véritable petit coq !
D'ailleurs, j'en profite pour vous donner des nouvelles de Pépino. Il est bien installé en famille d'accueil en région parisienne, il a été opéré avec succès de son kyste à l'aine qui le gênait beaucoup. Il n'attend plus que sa famille à lui, regardez comme il est beau grâce aux bons soins de Fanny :
Bref, si vous souhaitez adopter un adorable et infatigable petit chanteur, contactez le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/
Pépino est en région parisienne, Jaunialidet (nan mais vous en faites pas pour lui hein, les FA trouvent toujours des noms bien mieux que les miens) est chez moi mais devrait très bientôt déployer ses ailes pour Toulouse !
Sinon :
- Roquefort la souris attend d'être adopté, il est en FA dans l'Ain.
- Kinaï a rejoint une très jolie compagne gerbille, comme je vous l'annonçais récemment !
- Iorek et Koda attendent toujours leur chance chez moi. Venez leur rendre visite si le coeur vous en dit !
jeudi 18 janvier 2018
Roquefort (Archibombotar)
Je lui cherchais un nom simple et passe-partout, alors je l'ai appelé Archibombotar.
Heureusement pour lui, Cécile et ses enfants ont proposé Roquefort, et ça tombe très bien, ça rend hommage à deux de mes oeuvres préférées : le film "Les Aristochats" et la comédie musicale "Starmania".
Au fait, Roquefort-Archibombotar est un monsieur souris. Ou plutôt, vu sa taille, un enfant-souris. Un vrai petit diable monté sur ressort, une bouille à croquer mais impossible à manipuler tant il ne tient pas en place !
Tout cela me rappelle de bien bons souvenirs de mes deux pucinettes souris, Sienne et Ardoise. D'autant plus que, lorsque Sienne et Ardoise sont arrivées de la fourrière, elles étaient accompagnées de la grande et belle lapine Aria, qui s'est ensuite installée en famille d'accueil chez Cécile.
Je suis certaine que Roquefort-Archibombotar sera aussi heureux là-bas qu'Aria l'a été jusqu'à son adoption !
Si ça vous intrigue, si vous voulez en savoir plus sur les NAC, donner un coup de main, devenir famille d'accueil, ou adopter une minibouille : http://www.aubazardesnac.com/
jeudi 11 janvier 2018
C'est encore Noël !
Koda et Iorek n'ont pas eu la chance d'être adoptés, mais ils ont une fois de plus été couverts de cadeaux ! Cette fois-ci par Mathilde, une autre famille d'accueil de l'association.
Dans le colis des petits chanceux : un nid en herbes tressées à plusieurs entrées, une balle en brindilles tressées, un énooooorme fagot de brindilles naturelles trop cool, un sac d'épis de dari roux, et un petit assortiment de leurs friandises favorites : des fleurs et des graines de courge.
Les gerbilles ne demandent presque aucun entretien ménager car ils sont à peine salissants et ne sentent vraiment rien ; en revanche, l'enrichissement de l'habitat au quotidien, c'est du boulot. Alors ce genre d'aide est toujours bienvenue.
En attendant leur adoption que nous souhaitons prochaine (ils détiennent le record de temps passé ici en famille d'accueil avec 10 mois déjà au compteur), les deux chenapans font honneur à leurs cadeaux !
Pour adopter, devenir famille d'accueil ou en savoir plus sur les NAC :
http://www.aubazardesnac.com/
mercredi 27 décembre 2017
Le merveilleux Noël des gerbilles
Kinaï et moi
Je pense que le père Noël n'aurait pas pu être plus généreux avec Kinaï cette année, puisqu'il lui a laissé une famille dans ses chaussons, moins de 15 jours après sa castration.
Et quelle famille... Rien de moins qu'une des personnes les plus passionnées, érudites et expertes en gerbilles que je connaisse. C'est un peu comme de se faire adopter un chien par Silvia Trkman, ou un chat par l'éduchateur. C'est une sorte de rêve, ou de merveilleux conte de Noël qui prend vie !
Kinaï va pouvoir vivre avec une compagne dans un environnement parfaitement adapté... Il n'aura finalement passé que peu de temps seul !
Koda et Iorek sont quant à eux toujours en quête de leur famille pour la vie. Afin de les consoler un peu et de les aider à trouver le temps moins long, Iris, une autre famille d'accueil du Bazar des NAC, leur a envoyé un super colis de Noël avec tunnel en liège, nid en foin, balles de différents matériaux à trimballer et grignoter, et une tonne de végétaux et graminés divers et variés que je vais pouvoir disséminer un peu partout au fil des jours pour les occuper !
Voici quelques photos de Koda et Iorek en sortie. Ils sortent environ trois fois par semaine, principalement afin de ne pas perdre le contact avec les humains et de conserver leur grande familiarité et leur facilité à accepter les manipulations.
Cela dit, comme toutes les gerbilles, ce qui les aide vraiment à supporter la captivité sans mal-être, c'est un environnement le plus enrichi possible, et leur offrant un maximum de choix pour les activités : un terrarium suffisamment spacieux et pourvu en litière pour qu'ils puissent creuser, aménager leurs galeries, leurs nids, comme ils l'entendent, différents matériaux mis à disposition pour pouvoir ronger, transporter, modifier l'habitat à leur guise, une aire pour se rouler dans du sable fin, une roue pour assouvir leur besoin d'activité physique pure, une nourriture stimulante disséminée dans l'ensemble de leur habitat afin de solliciter tous leur sens à sa recherche.
Oui, je sais, je radote. Mais tous les êtres captifs, qu'ils soient chiens, chats, poissons ou gerbilles, méritent qu'on se pose la question de leurs besoins. On ne peut pas être heureux simplement avec de la nourriture et de l'eau dans un placard bien propre. A charge pour nous, les humains qui optons pour une vie interspécifique, de connaître et d'assouvir les besoins moteurs, émotionnels, sociaux, intellectuels...de chaque membre de notre famille.
dimanche 17 décembre 2017
Kinaï est castré
Donc depuis quelques semaines, Kinaï vivait séparé de Koda et Iorek. L'association a pris la décision de le faire castrer afin de pouvoir le proposer à l'adoption pour intégration avec une femelle.
Nous l'avons amené mercredi à la clinique et l'avons récupéré jeudi soir, en pleine forme. J'avais beaucoup d'appréhension sur le post-op' (avec des nimos aussi remuants et cabochards, c'est souvent compliqué...) mais au final, Kinaï est un merveilleux petit patient très cool quand il s'agit de prendre ses anti-inflammatoires à la seringue. Il ne touche pas non plus à sa cicatrice pour le moment : la plaie (ils sont passés par la voie abdominale) est très propre.
Il me fait quand même de la peine dans sa cage-hôpital, parce qu'il est privé de tous les trucs qu'il préfère : il n'y a pas de litière alors il ne peut pas creuser de galeries, pas de foin alors il ne peut pas s'aménager un nid... et pas de sable alors il ne peut pas se laver, mais bon, il n'a jamais été très à cheval sur la propreté alors ça ne doit pas trop lui manquer. Enfin, c'est vrai que là, il commence à avoir le pelage bien gras et moche, le petit chou !
Les trois gerbilles sont en passe de battre notre record de durée en famille d'accueil, qui est de neuf mois. Quand j'ai dû laisser Kinaï à la clinique, j'ai vraiment réalisé à quel point je m'étais attachée à eux... J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux, et j'espère qu'ils auront tous trois les chouettes familles qu'ils méritent.
Enfin, voilà, maintenant vous savez que nous avons un duo à l'adoption + Kinaï qui peut rejoindre une demoiselle gerbille esseulée de son côté.
Sinon, nous avons toujours deux anciens protégés qui cherchent leurs familles pour la vie :
- Joker le chaton au refuge SPA de Marennes
- Pépino (anciennement PPA) le canari : il a rejoint une famille d'accueil du Bazar des NAC en région parisienne, et vient d'être opéré avec succès de son kyste folliculaire.
http://www.aubazardesnac.com/
jeudi 16 novembre 2017
Tutoriel : un toit pour bac à gerbilles, en 30 étapes
Mauvaise nouvelle, les amis : cette fois, on y est ! Les gerbilles ne cohabitent plus à trois. C'était un peu un désastre annoncé, à tel point que j'avais prévu un deuxième habitat avant même de les avoir ramenés à la maison. Les gerbilles vivent plutot assez bien à deux, à trois ça se complique nettement. J'ai dû les séparer lundi soir.
Je me suis dit que j'allais en profiter pour vous expliquer comment fabriquer très rapidement et pour très peu cher un habitat pour gerbilles.
Alors, avant toute chose, je vous préviens : j'ai le bricolage intuitif. Je fonctionne au feeling, je ne connais aucun mot technique. Que les puristes me pardonnent.
Matériel requis :
- une vieille cuve d'aquarium (en brocante, sur les sites internet de ventes d'occasion ou dans les magasins de cash) ou un très grand bac de rangement (ça coute 3 fois rien en magasin de bricolage). Dimensions minimales pour une gerbille : 80 cm x 50 cm.
- une longueur de tasseau carré correspondant au tour du bac (donc minimum 260 cm)
- un crayon à papier (il y a écrit "Déclic et des chiens" sur le mien, mais ce n'est pas obligatoire)
- un mètre à enrouleur
- un truc avec des fentes qui sert à couper les tasseaux droit (ouais, j'avais prévenu que j'étais pas Franck Lecor)
- une scie
- une râpe à bois
- des cornières en métal avec des trous (pour les clous)
- des clous
- un marteau
- du grillage métallique fin avec des toutes petites mailles
- des gants de bricolage fins
- des ciseaux à viande
- des petits cavaliers
- un gant de toilette
- une grande quantité de glaçons.
Etape 1 : à l'aide du mètre enrouleur et du crayon, définissez sur le tasseau quatre segments correspondant à deux longueurs et deux largeurs de votre bac.
Etape 2 : vous allez devoir scier, alors éloignez de la zone de travail tous les êtres vivants qui risqueraient un accident.
Etape 3 : bon, d'accord. Il fait froid dehors. Vous allez devoir scier, alors transbahutez tout votre attirail dehors et enfermez les êtres vivants vulnérables mais peu coopératifs dans votre zone de travail chauffée.
Etape 4 : à l'aide du truc qui sert à scier droit et de la scie, sciez vos quatre segments. De temps à autre, soufflez sur vos mains et frottez-les pour éviter les engelures.
Etape 5 : vous ne sentez plus vos doigts. Réintégrez la zone de travail chauffée et transvasez les êtres vivants sensibles dehors, vous n'avez pas le choix.
Etape 6 : bon, transvasez au moins ceux qui ne se sont pas planqués dans des recoins inaccessibles au-dessus et en-dessous des meubles.
Etape 7 : passez un coup de râpe à bois sur les extrémités des segments pour éviter les échardes.
Etape 8 : à l'aide des cornières métalliques, des clous et du marteau (soulevez le chat le plus proche : les outils se trouvent sous les chats), assemblez votre cadre.
Etape 9 : hurlez, jurez, sucez votre pouce écrasé avec frénésie tout en courant dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 10 : promettez-leur que le chat des voisins n'est pas une menace pour leur vie.
Etape 11 : appliquez un gant de toilette rempli de glaçons sur votre pouce.
Etape 12 : votre cadre est terminé. Enfilez vos gants de bricolage.
Etape 13 : attention, c'est très technique. Servez-vous du cadre en bois pour voir à peu près quelle dimension il vous faudra prélever dans votre rouleau de grillage métallique pour remplir le cadre. C'est de l'à peu près, hein, on n'est pas dans un atelier d'ergothérapie.
Etape 14 : adressez une prière à Sébastien Chabal et effectuez le plaquage du siècle pour éviter à votre chaton folâtre de se crever les yeux sur le bord du rouleau.
Etape 15 : sortez le chaton folâtre de la zone de travail en pleurant et en lui demandant pardon.
Etape 16 : reprenez l'étape 13.
Etape 17 : lâchez tout et courez dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 18 : promettez-leur que le monsieur qui fait coucou dans la montgolfière est un ami.
Etape 19 : reprenez l'étape 13.
Etape 20 : à l'aide des ciseaux à viande (je ne suis toujours pas Franck Lecor), découpez un morceau de grillage de la taille adaptée et appliquez-le sur le cadre. Commencez à fixer le grillage sur le cadre avec les petits cavaliers et le marteau.
Etape 21 : hurlez, jurez, sucez votre pouce écrasé avec frénésie tout en courant dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 22 : tout va bien, ils ont juste aboyé pour vous faire venir parce que ça avait bien fonctionné les deux premières fois. Souriez et réjouissez-vous de l'intelligence et des facultés d'analyse de ces petits fumiers.
Etape 23 : prenez d'amples inspirations régulières, par le nez, en visualisant votre endroit préféré. Appliquez un gant de toilette rempli de glaçons sur votre pouce.
Etape 24 : reprenez l'étape 20.
Etape 25 : laissez tout en plan et allez vérifier ce que ces abrutis de chats ont fait dégringoler dans la pièce à côté.
Etape 26 : ramassez vite les morceaux de verre avant qu'un de ces emmerdeurs qui puent du cul se blessent. Vous vous occuperez du litre d'huile plus tard : ça ne tache pas, sur le carrelage.
Etape 27 : reprenez l'étape 20.
Etape 28 : allez ramasser l'huile parce que ces petits cons font du ventriglisse dedans.
Etape 29 : reprenez l'étape 20.
Etape 30 : quand le morceau de grillage est solidement fixé au cadre, rangez le matériel et les outils puis installez-vous dans une petite pièce calme et sombre. A l'aide du gant de toilette, appliquez un peu de glace sur votre tête.
dimanche 5 novembre 2017
Séance photos avec des gerbilles
Pfffiou, c'est drôlement compliqué de prendre Kinaï, Koda et Iorek en photo chez eux. Aujourd'hui, j'ai tenté une nouvelle expérience : les photographier pendant une de leurs sorties.
Les gerbilles vivent dans un grand terrarium avec une énorme épaisseur de litière, des cabanes, des troncs creux et des tubes en bois. Ca leur permet d'aménager eux-mêmes leur habitat en installant des galeries, des nids où bon leur semble, de tout enterrer et tout déterrer 10 fois par jour, de façonner des matelas de foin quadruple épaisseur qu'il faut ensuite déménager poignée par poignée... Bref, une vie de gerbille, quoi ! La petite fée du logis, c'est Kinaï. C'est lui l'architecte en chef !
Ils ont aussi une grande roue dont ils profitent à fond. De vrais sportifs. Je leur fournis régulièrement du foin, des petits branchages, des rouleaux de carton, des bandelettes de sopalin... Bref, des matériaux d'aménagement. Leur nourriture est très stimulante : c'est un mélange fait par la présidente de l'association avec des dizaines d'ingrédients différents (graines, insectes, légumes, herbes, le tout séché). Je la "saupoudre" dans tout l'habitat et ils prennent grand plaisir à fouiner et à gratter partout pour retrouver ce qui leur fait envie !
Avec tout ça, et les moments de partage sociaux entre eux, je pense qu'ils ont une vie bien remplie. Je fais mon maximum dans ce sens !
Mais je les sors de leur habitat plusieurs fois par semaine, malgré tout : ça me permet d'entretenir leur familiarité. Dès leur premier jour ici, après leur passage en fourrière et en SPA, ils se sont montrés amicaux et curieux envers les humains.
Je cherche à favoriser cette tendance, pour des raisons tout à fait égoïste, parce que c'est infiniment rigolo de jouer et de discuter avec des minibouilles de 70 grammes qui se lancent à l'assaut de mes mains et m'escaladent sans complexe ; mais je le fais aussi pour eux, parce qu'ils sont voués à vivre parmi les humains, qu'il y a des jours où les manipulations sont incontournables (pour nettoyer leur habitat, pour les emmener chez le vétérinaire), et que je ne veux pas qu'ils vivent tout ça la peur au ventre.
Le rapport de taille entre nous est si disproportionné que leur instinct de proies minuscules pourrait très vite prendre le dessus. S'ils oublient un jour que nous sommes leurs partenaires sociaux, nous deviendrons à leurs yeux, fatalement, des prédateurs.
Et puis, le fait qu'ils soient tranquilles et confiants favorise leurs chances d'être un jour adoptés. D'avoir leur famille bien à eux, et de laisser leur place à l'association à d'autres petits nimos qui attendent dans des situations précaires, à la rue, en fourrière...
En général, je leur donne un gros objet inconnu pour qu'ils s'amusent pendant la sortie : une boîte en carton percée de trous, ou bien un distributeur de mouchoirs en papier, enfin, ce genre de choses.
Là, j'ai mis un peu de leurs aliments préférés, parce que je voulais les "fixer" quelque part pour pouvoir les photographier.
Peine perdue ! Toute seule, c'est mission impossible. Ils foncent dans tous les sens comme de minimissiles poilus, ils font du toboggan sur les oreillers à toute allure, ils me grattent les poignets et escaladent l'appareil photo. Ils sont au mieux flous, au pire hors champ.
Je me résigne donc à appeler Guillaume pour que l'un de nous encadre le troupeau de gerbilles tandis que l'autre manie l'appareil.
Toute cette frénésie a fini par les affamer : ils se décident enfin à casser une petite graine. Nous pouvons les prendre en photo, les féliciter chaudement d'avoir été si coopératifs (même s'ils nous ont un peu fait attendre au départ, quand même), et les ramener dans leur logis.
Plus de photos de Kinaï, Koda et Iorek : cliquez là et là ; ici, vous avez une vidéo.
Si vous souhaitez les adopter, contactez le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/
mercredi 1 novembre 2017
Petit Poussin d'Amour (dit PPA)
Une petite vidéo de PPA tout stressé par la caméra. Il avait un peu le trac !
PPA me cause bien du tracas. Nous sommes allés voir le vétérinaire spécialiste lundi : la boule qu'il a entre l'abdomen et la cuisse est un kyste folliculaire. Il en avait un autre sur le haut de l'aile à son arrivée en fourrière, mais il s'est nécrosé et est tombé pendant son séjour là-bas. Il a aussi un kyste débutant au niveau du thorax, le vétérinaire a tenté d'ôter la plume incriminée, mais il pense que ça risque de revenir. Certains oiseaux et particulièrement des canaris sont sujets à ces kystes, en raison de la mauvaise qualité de leur plumage : leurs plumes sont trop molles pour bien percer la peau, du coup elles poussent dessous, un peu comme un poil incarné sur un mammifère. Un amas de kératine se forme à cet endroit, une boule apparait et grossit. Son kyste à l'aine est très gros et doit pas mal le gêner. Ce n'est pas évident de savoir quoi faire : se montrer très interventionniste sur un problème chronique de ce type, ça peut revenir à reculer l'échéance, et en même temps, on ne peut pas le laisser avec ça. Pour le moment, PPA a une bonne qualité de vie.
C'est probablement aussi en raison de cette mauvaise qualité de plumage, mais aussi de sa grande fatigue générale, que PPA ne tient pas ses ailes correctement. Nous faisons notre maximum pour l'aider, avec beaucoup de calme, un peu de présence quand même, et l'apport de vitamines. Pour le moment, PPA n'aime pas du tout les aliments frais et n'accepte de manger que son mélange de graines. Nous verrons s'il se montre plus curieux et gastronome dans les prochaines semaines :)
En dehors de ça, nous l'avons aussi vermifugé. Il a bien deux ans, comme la couleur de sa bague semblait l'indiquer, et il s'agit très probablement d'un mâle, bien qu'il ne chante pas. D'après le vétérinaire, il est trop fatigué pour chanter.
PPA est pris en charge par le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/ . Il devrait bientôt rejoindre une famille d'accueil passionnée par les oiseaux. Merci à l'asso d'aider nos plus petits compagnons avec constance, courage et générosité !
A demain pour des nouvelles et des photos de nos autres petits protégés actuels : les gerbilles Kinaï, Koda et Iorek !
jeudi 26 octobre 2017
Un petit bec
Aujourd'hui, j'ai ramené Joker à la SPA pour une visite vétérinaire (vaccin et contrôle de sa patte). Tout va bien ! Il passe encore trois semaines à la maison pour consolider tout ça, donc vous avez encore le temps de venir le rencontrer s'il vous fait craquer : http://lisanimale.blogspot.fr/2017/10/bienvenue-joker.html?m=0
Je suis passée par la fourrière récupérer un magnifique petit bout de canari ramassé dans un commissariat (comme le précédent hamster nain passé chez moi en juin et adopté ensuite par Anna). Ce petit piaf a une grosse boule en-dessous de l'aile gauche, je n'arrive pas bien à déterminer si c'est attaché à son abdomen ou à sa cuisse, mais il va voir le vétérinaire spécialisé lundi matin.
Maintenant j'espère simplement qu'il ne s'agit pas d'un mâle, car il effectue sa quarantaine dans notre chambre et que ma chère moitié apprécie modérément les oiseaux (il n'en est que plus méritant d'accepter leur présence par pur sens du devoir), particulièrement s'ils font du bruit ; et les canaris mâles chantent très fort et très longtemps, surtout s'ils sont seuls, pour appeler les femelles. Nous verrons bien. Pour l'heure, ce petit piaf me semble en super forme et ne tient pas en place, sans pour autant se montrer bien farouche.
Je sais que ça peut paraître improbable, de s'occuper de tels cas, mais mon point de vue là-dessus est très simple : tout ceux que l'être humain a créés, ou sortis de leur état naturel, il doit veiller sur eux. Qu'il s'agisse de chiens, de chats, de canaris ou de serpents aux couleurs improbables. C'est un de nos jobs, en tant qu'êtres humains, de ne pas laisser tomber nos "créatures". Merci au Bazar des NAC de rendre ça possible.
Accessoirement, ça me permet aussi de ne pas tomber dans la tentation de l'auto-apitoiement ; quand j'ai l'impression que le sort s'acharne un peu trop, je me dis : "oh, ça pourrait être tellement pire ! Tu pourrais être un canari cancéreux dans une fourrière".
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