Chaton-Bonheur a eu neuf mois, et une avancée majeure en termes de maturité puisqu'il s'est récemment aperçu qu'il pouvait survivre (et même faire des trucs assez cools) sans être cramponné à ses humains H24.
Il a donc découvert il y a peu les joies du jardin, il n'y est pas encore bien rassuré et ne s'y aventure qu'en ma présence et sans trop s'éloigner de la terrasse. Mais il savoure visiblement l'herbe fraîche, les fleurs et les rayons de soleil !
A mon grand soulagement, il a aussi capté qu'il pouvait dormir avec Nawak, l'asticoter pour la réveiller, lui piquer ses jouets, se bagarrer avec elle en hurlant comme un possédé... ailleurs que sur nos genoux. Oui, la présence de Nawak et les délices qui l'accompagnent ne sont plus pour Gredin assujettis à notre présence physique. Ca me fait du bien de pouvoir à nouveau m'installer dans mon fauteuil pour lire un bon bouquin avec une tasse de thé sans avoir à subir leurs sarabandes, et toutes les inondations de livres, de plaids et de pantalons qui allaient avec.
Il a également compris que Garfield était une victime, et qu'il était possible, à l'occasion, en cas de grand ennui (i.e si vraiment aucun chien ni aucun humain n'est disponible pour un rituel victimatoire), de l'embêter jusqu'à ce qu'il se couche sur le ventre en écartant les pattes et en miaulant très fort. Certes, on trouve plus subtil comme divertissement, mais ça peut toujours égayer une après-midi pluvieuse.
Non, vraiment, Gredin mène la vie libre et heureuse du jeune homme fraîchement émancipé. Une seule ombre au tableau : les petits oublis de Nawak, qui le plongent chaque fois dans les affres du tourment. Comment recouvrir ça avec le carrelage de la cuisine ? Et le petit maniaque tente inlassablement, avec force gémissements affligés, de faire disparaître la preuve du forfait, ses pauvres petites pattes s'usant sans trêve sur le carreau glacé. Heureusement, Nawak grandit aussi et les accidents se font rares !
Voilà, une vie de petit chat, quoi :)
