dimanche 5 novembre 2017

Séance photos avec des gerbilles



Pfffiou, c'est drôlement compliqué de prendre Kinaï, Koda et Iorek en photo chez eux. Aujourd'hui, j'ai tenté une nouvelle expérience : les photographier pendant une de leurs sorties.


Les gerbilles vivent dans un grand terrarium avec une énorme épaisseur de litière, des cabanes, des troncs creux et des tubes en bois. Ca leur permet d'aménager eux-mêmes leur habitat en installant des galeries, des nids où bon leur semble, de tout enterrer et tout déterrer 10 fois par jour, de façonner des matelas de foin quadruple épaisseur qu'il faut ensuite déménager poignée par poignée... Bref, une vie de gerbille, quoi ! La petite fée du logis, c'est Kinaï. C'est lui l'architecte en chef !


Ils ont aussi une grande roue dont ils profitent à fond. De vrais sportifs. Je leur fournis régulièrement du foin, des petits branchages, des rouleaux de carton, des bandelettes de sopalin... Bref, des matériaux d'aménagement. Leur nourriture est très stimulante : c'est un mélange fait par la présidente de l'association avec des dizaines d'ingrédients différents (graines, insectes, légumes, herbes, le tout séché). Je la "saupoudre" dans tout l'habitat et ils prennent grand plaisir à fouiner et à gratter partout pour retrouver ce qui leur fait envie !




Avec tout ça, et les moments de partage sociaux entre eux, je pense qu'ils ont une vie bien remplie. Je fais mon maximum dans ce sens !



Mais je les sors de leur habitat plusieurs fois par semaine, malgré tout : ça me permet d'entretenir leur familiarité. Dès leur premier jour ici, après leur passage en fourrière et en SPA, ils se sont montrés amicaux et curieux envers les humains.



Je cherche à favoriser cette tendance, pour des raisons tout à fait égoïste, parce que c'est infiniment rigolo de jouer et de discuter avec des minibouilles de 70 grammes qui se lancent à l'assaut de mes mains et m'escaladent sans complexe ; mais je le fais aussi pour eux, parce qu'ils sont voués à vivre parmi les humains, qu'il y a des jours où les manipulations sont incontournables (pour nettoyer leur habitat, pour les emmener chez le vétérinaire), et que je ne veux pas qu'ils vivent tout ça la peur au ventre.



Le rapport de taille entre nous est si disproportionné que leur instinct de proies minuscules pourrait très vite prendre le dessus. S'ils oublient un jour que nous sommes leurs partenaires sociaux, nous deviendrons à leurs yeux, fatalement, des prédateurs.



Et puis, le fait qu'ils soient tranquilles et confiants favorise leurs chances d'être un jour adoptés. D'avoir leur famille bien à eux, et de laisser leur place à l'association à d'autres petits nimos qui attendent dans des situations précaires, à la rue, en fourrière...



En général, je leur donne un gros objet inconnu pour qu'ils s'amusent pendant la sortie : une boîte en carton percée de trous, ou bien un distributeur de mouchoirs en papier, enfin, ce genre de choses.


Là, j'ai mis un peu de leurs aliments préférés, parce que je voulais les "fixer" quelque part pour pouvoir les photographier.



Peine perdue ! Toute seule, c'est mission impossible. Ils foncent dans tous les sens comme de minimissiles poilus, ils font du toboggan sur les oreillers à toute allure, ils me grattent les poignets et escaladent l'appareil photo. Ils sont au mieux flous, au pire hors champ.



Je me résigne donc à appeler Guillaume pour que l'un de nous encadre le troupeau de gerbilles tandis que l'autre manie l'appareil.


Toute cette frénésie a fini par les affamer : ils se décident enfin à casser une petite graine. Nous pouvons les prendre en photo, les féliciter chaudement d'avoir été si coopératifs (même s'ils nous ont un peu fait attendre au départ, quand même), et les ramener dans leur logis.



Plus de photos de Kinaï, Koda et Iorek : cliquez là et  ; ici, vous avez une vidéo.

Si vous souhaitez les adopter, contactez le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/

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