mercredi 25 juillet 2018

Mini-rando du 25 juillet 2018



Ce matin, on est allés se balader avec Fast dans un coin où il y a énormément d'oiseaux sur les étangs.



Comme souvent ici, une cigogne rôde qui nous observe. Je prends ça pour un encouragement, et j'en ai bien besoin. Il est tôt mais il fait déjà chaud et les chaussures sont lourdes.




Presque à chaque fois que nous longeons un étang, Fast s'octroie la traditionnelle pause pour boire et patauger.




Ca lui donne un look vanille/chocolat bien à lui, avec parfois en prime le côté "meringue posée sur quatre cure-dents" quand il se trempe à fond les pattes et pas du tout le reste.

Nous nous dissimulons dans un énorme mûrier pour observer les oiseaux. L'étang est très vaste et abrite toutes sortes d'espèces. Je ne les connais pas toutes, mais je peux au moins nommer les hérons cendrés, hérons bihoreaux, aigrettes garzettes, foulques macroules (merci Margue !) et plusieurs canards différents (mais lesquels ?). En hiver, on voit ici beaucoup de cormorans, mais ils doivent migrer ensuite.













Les habitants de l'étang évoluent dans une cacophonie pas croyable. Avec Fast, immobiles et silencieux, on se sent au spectacle, nichés dans notre haie. C'est pour ça que je vais garder ces photos, elles n'ont pas d'intérêt objectif, mais elles me rappellent comment ça faisait, d'épier à travers les feuilles.






Ca revient souvent, cette sensation d'une scène, d'un décor de théâtre dressé pour un spectacle, quand on voit les étangs depuis une trouée végétale. J'aime aussi les reflets des feuilles dans l'eau.




La perspective ici m'a troublée : brun - jaune - vert - bleu, sans vraiment de profondeur. On aurait dit ces petites bouteilles souvenirs remplies de sables de différentes couleurs.




Fast préfère les sentes de forêt. Il demande à jouer, car, sous ses dignes dehors, il a gardé son âme de chiot.







Des génisses profitent d'un petit reste de fraîcheur matinale. Elles n'ont d'yeux que pour Fast, et je les comprends.



Ce panneau aiguise ma curiosité : j'espère, j'espère que nous rencontrerons le fay ! Dans un endroit qui s'appelle Joyeux, ça doit être possible quand même.






Point de fay en vue, mais nous profitons d'une halte au bord d'un autre magnifique étang pour partager une banane.



Et voici un petit gars bien impromptu, bien effronté de se chauffer ainsi sur le bitume de la petite route ! Et si c'était lui, le fay ?






Fast n'a aucune envie de se faire voler la vedette, et prend la pose, sur le thou du dernier étang. C'est déjà l'heure de rentrer se mettre au frais.

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