samedi 25 novembre 2017
Ce sera donc un chien
Nawak n'est ni un Border, ni un Corgi, ni un Vastgo, ce n'est pas non plus un beagle, un australien, un beauceron, ou un hollandais, ou un belge. Nawak est un chien.
Nawak a ouvert les yeux et grandi dans un box en béton. Elle a survécu jusqu'à moi. Quand j'ai eu besoin d'un chien, elle était là qui avait besoin de moi.
J'ai réfléchi à son adoption pendant des semaines. C'était une expérience nouvelle pour moi, j'ai beaucoup gambergé avant de me lancer. Tout compte fait, Nawak est, d'un certain point de vue, mon premier chien. Parce que nous avons déjà accueilli Fast, Metis et Mugen, mais qu'il s'agissait alors de choisir, non des chiens, mais des Borders et un Tervueren. C'a été la première grande leçon que m'a enseignée Nawak, avant même d'arriver ici : revenir à l'épure, au dénominateur commun, à l'éthogramme spécifique. Adopter un chien.
Quand même, on a bien une petite idée de son type ? Un peu, oui. Sa mère est une chienne Fox terrier. Son père, on ne le connaît pas. Je ne sais pas ce qu'est Nawak. Je dois donc découvrir qui elle est. Personne ne peut prédire quels seront sa taille, son tempérament, quels seront ses goûts et ses dégoûts, ses forces et ses faiblesses, quels rêves, quelles aspirations secrètes se cachent sous ce petit crâne rond. Pour l'heure, elle est un petit être en plein développement, attachante comme tous les bébés, et bien malin qui pourrait en dire davantage.
Dans ces conditions, on ne peut rien attendre, rien prévoir, rien imaginer. On ne peut qu'être là. On ne peut qu'apprendre.
J'aurais bien des gens à remercier, comme à chaque fois que j'écris. Mais c'est inutile. Je fais confiance à ces gens pour tenir les comptes de ce que je leur dois. Alors, pardonnez-moi, mais pour une fois, mes uniques remerciements iront à Fast, lui qui n'a pas la moindre idée ô combien je lui suis redevable. Lui qui m'a tellement donné, tellement appris, qu'hier, j'ai eu les épaules assez solides pour aller sortir d'une cage un chien né sous X, avec le coeur léger et la certitude que je pouvais faire face à tous les visages, à toutes les facettes, à tous les avatars d'une telle aventure.
vendredi 24 novembre 2017
Nawak Martelle Soleilnoire
C'était en moi. Plus je fouillais, plus la source devenait puissante. Elle m'aimait même si j'en étais incapable moi-même, même si je ne le voulais pas. Elle m'aimait même si je l'en détestais. Elle planta ses petits crocs dans mon âme, se raidit et m'empêcha d'avancer. Et quand je voulus passer outre, un hurlement de désespoir en jaillit qui me traversa comme un trait de feu, m'interdisant de trahir une confiance si sacrée.
C'était Martel.
L'assassin royal - Robin Hobb
jeudi 16 novembre 2017
Tutoriel : un toit pour bac à gerbilles, en 30 étapes
Mauvaise nouvelle, les amis : cette fois, on y est ! Les gerbilles ne cohabitent plus à trois. C'était un peu un désastre annoncé, à tel point que j'avais prévu un deuxième habitat avant même de les avoir ramenés à la maison. Les gerbilles vivent plutot assez bien à deux, à trois ça se complique nettement. J'ai dû les séparer lundi soir.
Je me suis dit que j'allais en profiter pour vous expliquer comment fabriquer très rapidement et pour très peu cher un habitat pour gerbilles.
Alors, avant toute chose, je vous préviens : j'ai le bricolage intuitif. Je fonctionne au feeling, je ne connais aucun mot technique. Que les puristes me pardonnent.
Matériel requis :
- une vieille cuve d'aquarium (en brocante, sur les sites internet de ventes d'occasion ou dans les magasins de cash) ou un très grand bac de rangement (ça coute 3 fois rien en magasin de bricolage). Dimensions minimales pour une gerbille : 80 cm x 50 cm.
- une longueur de tasseau carré correspondant au tour du bac (donc minimum 260 cm)
- un crayon à papier (il y a écrit "Déclic et des chiens" sur le mien, mais ce n'est pas obligatoire)
- un mètre à enrouleur
- un truc avec des fentes qui sert à couper les tasseaux droit (ouais, j'avais prévenu que j'étais pas Franck Lecor)
- une scie
- une râpe à bois
- des cornières en métal avec des trous (pour les clous)
- des clous
- un marteau
- du grillage métallique fin avec des toutes petites mailles
- des gants de bricolage fins
- des ciseaux à viande
- des petits cavaliers
- un gant de toilette
- une grande quantité de glaçons.
Etape 1 : à l'aide du mètre enrouleur et du crayon, définissez sur le tasseau quatre segments correspondant à deux longueurs et deux largeurs de votre bac.
Etape 2 : vous allez devoir scier, alors éloignez de la zone de travail tous les êtres vivants qui risqueraient un accident.
Etape 3 : bon, d'accord. Il fait froid dehors. Vous allez devoir scier, alors transbahutez tout votre attirail dehors et enfermez les êtres vivants vulnérables mais peu coopératifs dans votre zone de travail chauffée.
Etape 4 : à l'aide du truc qui sert à scier droit et de la scie, sciez vos quatre segments. De temps à autre, soufflez sur vos mains et frottez-les pour éviter les engelures.
Etape 5 : vous ne sentez plus vos doigts. Réintégrez la zone de travail chauffée et transvasez les êtres vivants sensibles dehors, vous n'avez pas le choix.
Etape 6 : bon, transvasez au moins ceux qui ne se sont pas planqués dans des recoins inaccessibles au-dessus et en-dessous des meubles.
Etape 7 : passez un coup de râpe à bois sur les extrémités des segments pour éviter les échardes.
Etape 8 : à l'aide des cornières métalliques, des clous et du marteau (soulevez le chat le plus proche : les outils se trouvent sous les chats), assemblez votre cadre.
Etape 9 : hurlez, jurez, sucez votre pouce écrasé avec frénésie tout en courant dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 10 : promettez-leur que le chat des voisins n'est pas une menace pour leur vie.
Etape 11 : appliquez un gant de toilette rempli de glaçons sur votre pouce.
Etape 12 : votre cadre est terminé. Enfilez vos gants de bricolage.
Etape 13 : attention, c'est très technique. Servez-vous du cadre en bois pour voir à peu près quelle dimension il vous faudra prélever dans votre rouleau de grillage métallique pour remplir le cadre. C'est de l'à peu près, hein, on n'est pas dans un atelier d'ergothérapie.
Etape 14 : adressez une prière à Sébastien Chabal et effectuez le plaquage du siècle pour éviter à votre chaton folâtre de se crever les yeux sur le bord du rouleau.
Etape 15 : sortez le chaton folâtre de la zone de travail en pleurant et en lui demandant pardon.
Etape 16 : reprenez l'étape 13.
Etape 17 : lâchez tout et courez dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 18 : promettez-leur que le monsieur qui fait coucou dans la montgolfière est un ami.
Etape 19 : reprenez l'étape 13.
Etape 20 : à l'aide des ciseaux à viande (je ne suis toujours pas Franck Lecor), découpez un morceau de grillage de la taille adaptée et appliquez-le sur le cadre. Commencez à fixer le grillage sur le cadre avec les petits cavaliers et le marteau.
Etape 21 : hurlez, jurez, sucez votre pouce écrasé avec frénésie tout en courant dehors voir pourquoi les chiens ont éclaté en aboiements stridents.
Etape 22 : tout va bien, ils ont juste aboyé pour vous faire venir parce que ça avait bien fonctionné les deux premières fois. Souriez et réjouissez-vous de l'intelligence et des facultés d'analyse de ces petits fumiers.
Etape 23 : prenez d'amples inspirations régulières, par le nez, en visualisant votre endroit préféré. Appliquez un gant de toilette rempli de glaçons sur votre pouce.
Etape 24 : reprenez l'étape 20.
Etape 25 : laissez tout en plan et allez vérifier ce que ces abrutis de chats ont fait dégringoler dans la pièce à côté.
Etape 26 : ramassez vite les morceaux de verre avant qu'un de ces emmerdeurs qui puent du cul se blessent. Vous vous occuperez du litre d'huile plus tard : ça ne tache pas, sur le carrelage.
Etape 27 : reprenez l'étape 20.
Etape 28 : allez ramasser l'huile parce que ces petits cons font du ventriglisse dedans.
Etape 29 : reprenez l'étape 20.
Etape 30 : quand le morceau de grillage est solidement fixé au cadre, rangez le matériel et les outils puis installez-vous dans une petite pièce calme et sombre. A l'aide du gant de toilette, appliquez un peu de glace sur votre tête.
lundi 6 novembre 2017
Aujourd'hui, Gredin est malade...
...bon, ok, pas hyper malade, mais quand même, un tout petit peu malade.
Lui qui a toujours été très appliqué dans l'utilisation des bacs à litière, il a uriné trois fois sur le canapé et aussi sur une de leurs couchettes ces deux derniers jours.
Stress, contrariété, alors que rien n'a changé dans son environnement, que nous n'avons même pas reçu de visites ? Début de virilité pubertaire sur un chaton de quatre mois et demi, anormalement petit de surcroît ?
En fait, peu importe, parce que quand un chat habituellement propre ne l'est plus, la première chose à faire est de l'emmener chez un vétérinaire qui vérifiera qu'il n'y a pas de trouble organique. Et, je vous le dis par expérience, plus de la moitié des chats amenés en consultation pour des histoires de pipi souffrent de cystite. (Tiens, tant qu'à y être : vous savez que c'est aussi le cas pour les chiens, particulièrement les jeunes ? Les histoires de chiots qui commencent à être un peu grands, et qui "ont du mal à être propre", tout ça tout ça...Une infection urinaire, d'après vous, ça se traite au nez dans la pisse et au coup de journal roulé ?)
Effectivement, Gredin a une bonne grosse cystite, pour laquelle il va être soigné. Et toute la famille va l'entourer d'affection au lieu de le vilipender comme un malpropre.
Parallèlement à ça, ce petit monsieur commence à devenir "un-chat-un-vrai" avec des bonnes coucouilles et l'odeur qui va avec. Et ses rapports sont en train de se tendre avec Joker : hier, j'ai clairement vu une partie de jeu dégénérer en véritable affrontement (c'était intéressant à observer, d'ailleurs, le point de bascule, et comment la gestuelle change subtilement mais sans ambiguïté). Nous surveillons la bouche de Gredin, et il sera castré dès qu'il aura ses dents définitives. Dans la minute !
Nous allons aussi passer par une petite rééducation à la propreté d'une dizaine de jours, histoire de nous assurer que Gredin n'ait pas pris goût au doux toucher des plaids sur ses petites fesses, et qu'il n'acquière pas de nouvelles habitudes en matière d'élimination. Je n'aime pas parler de "mauvaises habitudes", parce que c'est bien trop subjectif : nous, les humains, on trouve ça plus cool que les chats pissent dans une boîte garnie de sable. C'est un point de vue spécifique, parmi d'autres. Et, croyez-moi : être capable de relativiser son importance en tant qu'être humain, et particulièrement d'accepter que le point de vue du chat soit tout aussi valable que le vôtre, c'est l'une des clés du succès pour vivre harmonieusement avec un chat.
Au cas où vous vous poseriez la question, les autres clés du succès sont : le sens de l'humour, le sommeil de plomb, la boule de gras autour des rotules qui rend les genoux bien accueillants. Facultativement, selon le poids de votre chat, l'affection qu'il vous porte, et son degré de créativité, vous pouvez ajouter : des biceps d'acier. Les chiens vous incitent à courir, les chats à soulever de la fonte.
Six kilos d'amûr et d'haleine à décoller du papier peint.
Moment nostalgie : il était si petit...et déjà si lourd, à tous points de vue !
J'ai passé en revue toutes les conditions environnementales dans lesquelles évolue Gredin, ce qu'on appelle "l'éco-thérapie" en médecine comportementale féline, et, à vrai dire, je ne peux pas faire mieux. Je sais, ça fait prétentieux, mais c'est pourtant vrai. Je ne détaille pas, parce que je voudrais écrire tout un article là-dessus en fait... Mais pour 4 chats résidents, qui ne côtoient qu'exceptionnellement les chats en FA, nous avons 100 m2 à l'intérieur, avec de nombreux aménagements en trois dimensions, quatre litières dont deux XL, et un accès à l'extérieur en journée pour ceux qui le souhaitent, dans un petit jardin de 500 m2. Les chiens sont séparés des chats en notre absence. Bref, je ne vois pas comment mieux les installer.
Par contre, Gredin gagnerait certainement en qualité de vie s'il passait du temps à l'extérieur. Pour le moment, il a beaucoup trop peur du dehors. Il observe les autres réclamer à sortir, il les suit timidement jusqu'au seuil avant de s'en retourner. Patience... Petit chaton deviendra grand !
Et, comme il n'y a pas que les chats dans la vie... aujourd'hui, petit entraînement au club pour les trois petits chiens ! Chouette ! La semaine dernière, c'est Clémence que j'y ai retrouvé pour un super moment de partage autour de l'agility. Cette fois, après une belle séance au slalom adaptée à chacun des trois ("sablier" pour Mugen, indépendance pour Metis, entrées pour Fast), nous avons retrouvé Clélia pour une balade ! Le froid est bien là maintenant, mais c'est le temps idéal pour les petits chiens et rien que pour ça, j'adore l'automne.
Je commence à avoir vraiment hâte de découvrir mon futur Numéro Quatre, et tous les jolis défis qu'il me proposera, sur les terrains comme dans la vie :)
To be continued :)
dimanche 5 novembre 2017
Séance photos avec des gerbilles
Pfffiou, c'est drôlement compliqué de prendre Kinaï, Koda et Iorek en photo chez eux. Aujourd'hui, j'ai tenté une nouvelle expérience : les photographier pendant une de leurs sorties.
Les gerbilles vivent dans un grand terrarium avec une énorme épaisseur de litière, des cabanes, des troncs creux et des tubes en bois. Ca leur permet d'aménager eux-mêmes leur habitat en installant des galeries, des nids où bon leur semble, de tout enterrer et tout déterrer 10 fois par jour, de façonner des matelas de foin quadruple épaisseur qu'il faut ensuite déménager poignée par poignée... Bref, une vie de gerbille, quoi ! La petite fée du logis, c'est Kinaï. C'est lui l'architecte en chef !
Ils ont aussi une grande roue dont ils profitent à fond. De vrais sportifs. Je leur fournis régulièrement du foin, des petits branchages, des rouleaux de carton, des bandelettes de sopalin... Bref, des matériaux d'aménagement. Leur nourriture est très stimulante : c'est un mélange fait par la présidente de l'association avec des dizaines d'ingrédients différents (graines, insectes, légumes, herbes, le tout séché). Je la "saupoudre" dans tout l'habitat et ils prennent grand plaisir à fouiner et à gratter partout pour retrouver ce qui leur fait envie !
Avec tout ça, et les moments de partage sociaux entre eux, je pense qu'ils ont une vie bien remplie. Je fais mon maximum dans ce sens !
Mais je les sors de leur habitat plusieurs fois par semaine, malgré tout : ça me permet d'entretenir leur familiarité. Dès leur premier jour ici, après leur passage en fourrière et en SPA, ils se sont montrés amicaux et curieux envers les humains.
Je cherche à favoriser cette tendance, pour des raisons tout à fait égoïste, parce que c'est infiniment rigolo de jouer et de discuter avec des minibouilles de 70 grammes qui se lancent à l'assaut de mes mains et m'escaladent sans complexe ; mais je le fais aussi pour eux, parce qu'ils sont voués à vivre parmi les humains, qu'il y a des jours où les manipulations sont incontournables (pour nettoyer leur habitat, pour les emmener chez le vétérinaire), et que je ne veux pas qu'ils vivent tout ça la peur au ventre.
Le rapport de taille entre nous est si disproportionné que leur instinct de proies minuscules pourrait très vite prendre le dessus. S'ils oublient un jour que nous sommes leurs partenaires sociaux, nous deviendrons à leurs yeux, fatalement, des prédateurs.
Et puis, le fait qu'ils soient tranquilles et confiants favorise leurs chances d'être un jour adoptés. D'avoir leur famille bien à eux, et de laisser leur place à l'association à d'autres petits nimos qui attendent dans des situations précaires, à la rue, en fourrière...
En général, je leur donne un gros objet inconnu pour qu'ils s'amusent pendant la sortie : une boîte en carton percée de trous, ou bien un distributeur de mouchoirs en papier, enfin, ce genre de choses.
Là, j'ai mis un peu de leurs aliments préférés, parce que je voulais les "fixer" quelque part pour pouvoir les photographier.
Peine perdue ! Toute seule, c'est mission impossible. Ils foncent dans tous les sens comme de minimissiles poilus, ils font du toboggan sur les oreillers à toute allure, ils me grattent les poignets et escaladent l'appareil photo. Ils sont au mieux flous, au pire hors champ.
Je me résigne donc à appeler Guillaume pour que l'un de nous encadre le troupeau de gerbilles tandis que l'autre manie l'appareil.
Toute cette frénésie a fini par les affamer : ils se décident enfin à casser une petite graine. Nous pouvons les prendre en photo, les féliciter chaudement d'avoir été si coopératifs (même s'ils nous ont un peu fait attendre au départ, quand même), et les ramener dans leur logis.
Plus de photos de Kinaï, Koda et Iorek : cliquez là et là ; ici, vous avez une vidéo.
Si vous souhaitez les adopter, contactez le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/
mercredi 1 novembre 2017
Petit Poussin d'Amour (dit PPA)
Une petite vidéo de PPA tout stressé par la caméra. Il avait un peu le trac !
PPA me cause bien du tracas. Nous sommes allés voir le vétérinaire spécialiste lundi : la boule qu'il a entre l'abdomen et la cuisse est un kyste folliculaire. Il en avait un autre sur le haut de l'aile à son arrivée en fourrière, mais il s'est nécrosé et est tombé pendant son séjour là-bas. Il a aussi un kyste débutant au niveau du thorax, le vétérinaire a tenté d'ôter la plume incriminée, mais il pense que ça risque de revenir. Certains oiseaux et particulièrement des canaris sont sujets à ces kystes, en raison de la mauvaise qualité de leur plumage : leurs plumes sont trop molles pour bien percer la peau, du coup elles poussent dessous, un peu comme un poil incarné sur un mammifère. Un amas de kératine se forme à cet endroit, une boule apparait et grossit. Son kyste à l'aine est très gros et doit pas mal le gêner. Ce n'est pas évident de savoir quoi faire : se montrer très interventionniste sur un problème chronique de ce type, ça peut revenir à reculer l'échéance, et en même temps, on ne peut pas le laisser avec ça. Pour le moment, PPA a une bonne qualité de vie.
C'est probablement aussi en raison de cette mauvaise qualité de plumage, mais aussi de sa grande fatigue générale, que PPA ne tient pas ses ailes correctement. Nous faisons notre maximum pour l'aider, avec beaucoup de calme, un peu de présence quand même, et l'apport de vitamines. Pour le moment, PPA n'aime pas du tout les aliments frais et n'accepte de manger que son mélange de graines. Nous verrons s'il se montre plus curieux et gastronome dans les prochaines semaines :)
En dehors de ça, nous l'avons aussi vermifugé. Il a bien deux ans, comme la couleur de sa bague semblait l'indiquer, et il s'agit très probablement d'un mâle, bien qu'il ne chante pas. D'après le vétérinaire, il est trop fatigué pour chanter.
PPA est pris en charge par le Bazar des NAC : http://www.aubazardesnac.com/ . Il devrait bientôt rejoindre une famille d'accueil passionnée par les oiseaux. Merci à l'asso d'aider nos plus petits compagnons avec constance, courage et générosité !
A demain pour des nouvelles et des photos de nos autres petits protégés actuels : les gerbilles Kinaï, Koda et Iorek !
Joker est presque remis d'aplomb ! + nouvelles des chats de passage
Joker a fait un passage éclair au refuge la semaine dernière pour un vaccin et un contrôle de sa patte, puis je l'ai ramené à la maison pour qu'il fasse un tout petit peu de rab' de rééducation, et qu'il soit totalement vacciné lorsque nous le ramènerons au refuge le 16 novembre. Il a fait d'énormes progrès d'un point de vue locomoteur. Il ne boite désormais quasiment plus. Ce qui lui pose encore un peu souci, c'est de sauter en hauteur : il a encore une cuisse moins musclée que l'autre... mais ça aussi, ça progresse de jour en jour. En revanche, aucun souci pour les sauts en longueur et l'escalade.
J'ai eu deux demandes pour lui, probablement motivées par son look de panthère à tomber, mais à chaque fois, il n'y a pas eu de suite en raison de son âge. Joker n'a que sept mois ; honnêtement, il n'y a pas de différence entre son comportement et celui d'un chaton de deux ou trois mois. Il est hyper joueur, hyper dynamique. Il est déjà parfaitement sociable et très à l'aise avec les autres chats : très espiègle, il communique bien, et sait parfaitement s'arrêter quand mamie Saori lui signifie du haut de ses treize ans qu'elle a passé l'âge des courses-poursuites. Il se comporte aussi très bien envers les chiens : même quand Fast se montre un peu lourdingue en mode "pot de bave" (c'est un combo de Fast ça, le double effet "j'te suis partout à la trace en t'embavant parce que j't'aime"...), il peut arriver à Joker de souffler mais il ne griffe jamais. Et il n'a aucune peur des chiens.
Donc pour être tout à fait honnête, nous adorons Joker et nous avons très très sérieusement hésité à l'adopter, la première fois au moment de l'adoption de Gredin, la seconde aujourd'hui, où nous en avons encore beaucoup discuté.
Autre chose : on m'a plusieurs fois demandé des nouvelles des autres chats passés ici en FA, et c'est vrai que je fais part de leur adoption sur FB mais pas sur le blog ! J'y penserai, à l'avenir. Donc :
- Mogwai est parti faire le bonheur d'une famille qui venait de perdre une minette très âgée. Il a un copain berger australien avec lequel il s'éclate !
- Les 3 chatons Daenerys, Jaimie et Tyrion n'ont passé que quelques jours au refuge avant leur adoption.
- Edwina, leur mère, attend toujours sa famille pour la vie : https://www.la-spa.fr/marennes là-bas, avec plein d'autres chats et chiens tous plus adorables les uns que les autres, et une équipe au top pour vous aiguiller dans le choix de votre futur compagnon.
A bientôt !
Courir à 5 - Semaine 8 - L'exploit
Aujourd'hui, les petits chiens sont fiers comme des paons ! Eh oui, parce que, pour la première fois de sa vie (étant donné que l'épreuve d'endurance au bac ne dure que 20 minutes), Guillaume a couru, sans s'arrêter, sans marcher, et à un rythme tout à fait honorable de 8 km/h, pendant 30 minutes !
C'est vraiment top, quand on pense qu'il y a deux mois, l'objectif était de tenir le rythme 3 min marche / 3 min course pendant une heure. Certes, la progression pourrait être plus rapide, mais notre objectif est aussi et surtout de ne pas perdre la "vitesse" et le plaisir. Personnellement, je ne trouve pas ça très intéressant, en particulier pour un agilitiste, de faire des longues à 5 km/h. De même, je ne souhaite pas faire le forcing au bout de seulement 2 mois sur des "vraies" longues de 15 bornes, véritables repoussoirs pour un débutant...
Nous arrivons à un moment super intéressant : celui où chacun de nous commence vraiment à trouver son champ de compétences. Quand il faut courir à vive allure pendant 120 secondes, je ne suis vraiment pas à la fête, alors que Guillaume arrive encore à parler pendant la 4e session... Inversement, je n'ai aucun souci à enquiller les kilomètres pendant 2 h quand je suis calée à mon allure de croisière, alors que Guillaume a du mal pour l'instant à maintenir l'effort sur la durée.
Depuis notre rencontre, les occasions de jouer ainsi de nos différences pour nous entraider et "gagner du terrain" dans la vie n'ont pas manqué, et c'est un exercice dans lequel nous excellons. Je suppose que c'est ça, l'esprit d'équipe. En tous cas, une fois de plus, c'est une belle expérience vécue ensemble. Je suis curieuse de voir jusqu'où nous pouvons aller.
Mention spéciale aux petits chiens, formidables, comme d'habitude. Ils courent souvent devant nous, mais ils s'arrêtent net s'ils voient un autre chien ou un promeneur au détour d'un virage, et se tournent vers nous avec un bel ensemble (c'est assez joli à 3 chiens !), pressés de se livrer à leur jeu préféré : se tirer la bourre quand on les rappelle. C'est très confortable car nous n'avons pas besoin de scanner l'environnement, ils s'occupent de nous signaler les autres usagers des chemins avant même que nous puissions les voir. Bon, on court dans des coins à peu près vides de présence humaine, en général, mais les jours fériés comme aujourd'hui, il y a souvent au moins un autre courageux accompagné d'un chien.
Notre bel esprit sportif a quand même pris un coup dans l'aile sur le chemin du retour. Sujet du débat : sachant qu'elles contiennent du persil, peut-on considérer que des ravioles de Romans au fromage représentent une portion de légumes ? ... Oui, bon. Y a peut-être un peu de laisser-aller sur le contenu des assiettes, en ce moment !
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