samedi 14 octobre 2017
CR courir à cinq - Semaine 5
Quelques mots à l'issue de la semaine 5 de nos sorties à 5.
Les sorties longues se passent hyper bien je trouve, mais nous allons encore rester un peu à ce pallier, histoire d'acquérir plus d'aisance.
Les sorties de fractionné sont moins simples pour nous les humains, mais elles sont plébiscitées par les chiens, qui apprécient particulièrement les moments où on court vite - immanquablement, ça les excite, les adultes partent au galop avec les oreilles plaquées en arrière, et Mugen se cherche une victime à harceler en grognant pour de faux.
Nous sommes restés sur le 4/6/2 de la semaine dernière. Bien que nous ne soyons pas encore parvenus à ajouter une quatrième série, l'ambiance démontre des progrès indéniables : nous sommes passés d'une atmosphère studieuse et concentrée à un gros bordel où on se tape la bourre pendant les sprints, et où on se raconte des blagues le reste du temps. P****n mais qu'est ce qu'il court vite Guillaume en fait ! enfin je l'avais prédit... Heureusement pour moi, il tient pas longtemps...pour l'instant. (Et là, j'entends Gimli : "nous, les nains, nous sommes des spRRinteRRs, imbattables sur les couRRtes distances").
Donc, bon, pas encore de quatrième série, mais quand on a assez de souffle pour la déconne, a priori c'est qu'on ne souffre pas trop.
Mieux : je me suis tapé des petites envies de gerber à la fin de chaque série. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, et ça m'a bien fait plaisir. Je pense que tous les gens qui courent, même rien qu'un peu, voient ce que je veux dire. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce bonheur : en fait, quand on pousse vraiment un effort cardio-respiratoire, ça colle plus ou moins la gerbe. Au départ, ça m'angoissait, et puis j'ai rapidement appris à apprécier cette sensation passagère comme un indicateur de la qualité de l'effort engagé.
Ce serait bien que j'écrive un truc un jour sur tout ce que courir m'a apporté : en termes de confiance en mes capacités physiques bien sûr ; mais aussi en termes d'aisance vis-à-vis des sensations. C'est quand même cool de pouvoir mettre à distance des trucs comme l'envie de vomir, les points de côté, les douleurs musculaires, la faim, et de pouvoir se dire : "Hum, intéressant, toutes ces informations. Merci, corps, d'attirer mon attention là-dessus. Nous allons y remédier". Au lieu de : "Au secours au secours AU SECOURS JE VAIS MOURIR je vais mourir je vais MOURIIIIIIIR". C'est transposable ensuite à des tas (j'insiste : des tas) de situations du quotidien, et je vous assure que, vraiment, ça aide à mieux vivre. Si si. Pensez-y avant de vous moquer des bizarres comme moi qui trouvent plaisant de courir (alors même que personne ne les poursuit) et qui sont heureux quand ça leur colle la nausée par-dessus le marché.
mercredi 11 octobre 2017
Mogwai
Il a été amené à mon travail, un petit sac à puces sympa comme tout, friand de contact et de caresses. Il était en bonne santé (les puces, ça ne compte pas : ça fait partie du pack "trouvé dehors") mais il avait grand'faim.
Et voilà comment nous avons écopé d'un chaton de plus. Qu'il a fallu déparasiter, et qu'il faut nourrir, aimer, accompagner dans sa découverte du monde.
Mogwai est un petit gars espiègle et rigolo, qui prend avec philosophie sa réclusion dans une cage-nursery. Ce n'est pas la vie rêvée pour un chaton de quatre semaines, mais...au moins, il est en sécurité, le temps de rencontrer sa famille à lui.
Le pétillant Joker et ses facéties nous accaparent déjà bien ; Joker, il est autonome, mais pas spécialement très indépendant. Et puis, il faut surveiller ses progrès physiques, les diriger l'air de rien en modifiant l'agencement d'un meuble par ici, en favorisant discrètement les contacts avec certains nimos-kinés par là...
Surtout, il y a Gredin, qui a remporté une bataille, mais à qui il reste toute une guerre à mener. Et Gredin, c'est mon petit. Ca ne laisse pas tellement de place pour le reste.
J'espère malgré tout apporter le minimum syndical d'affection et de présence à Mogwai. Il n'est pour rien dans la situation, il n'y est pour rien, lui, s'il est né dans un monde où il n'est rien. Où les chatons ne comptent pour rien.
Et j'espère aussi que je ne fais pas ça ... pour rien. Ce n'est pas un sacerdoce : il y a pire mission dans la vie que de veiller sur les petits chats perdus. Alors je ne me plains pas. Il y a de jolis moments.
Le plus chouette de ces moments, ce sera quand Mogwai rejoindra des humains disponibles pour de vrai, qui ont vraiment envie de partager leur vie avec lui. Parce qu'il le mérite. Parce que je fais au mieux à défaut de mieux, mais que ça ne suffit pas : parce qu'aucun bébé ne devrait grandir seul dans une cage.
jeudi 5 octobre 2017
Le quatrième chat
Eh bien voilà, ça devait arriver : nous avons un quatrième chat depuis aujourd'hui. Il s'appelle Gredin. Quand il a débarqué il y a un mois, il était comme ça :
... et je l'ai ramené parce qu'avec mon boss, on s'est dit que peut-être, si quelqu'un s'occupait de lui, il n'était pas trop tard. Avec un peu de bol. Effectivement, ça a fonctionné, mais il m'a fallu donner beaucoup de moi, car ce qui était en train de le tuer, aussi tangiblement que la vermine, la maladie et le manque de nourriture, c'était l'absence d'amour.
Et c'est ainsi que ce matin, quand j'ai annoncé, avec une boule de bowling en fonte dans la gorge et des larmes sous les paupières : "Christophe me demande d'amener Gredin au refuge cet après-midi. Il y a des journées portes ouvertes ce week-end, il va être adopté, c'est sûr", on m'a répondu : "NON. Il est trop petit pour quitter la maison. D'ailleurs, il sera toujours trop petit".
Ca faisait huit ans que j'accueillais des chats de tous âges, tout cassés, sans me poser la moindre question ni dévier de ma ligne de conduite : on ne craque pas. Trois chats. Et huit ans que ça marchait.
Guillaume s'est donc lancé dans un patient mais féroce bras-de-fer pour me faire admettre que nous devions garder ce chaton, que c'était ce que je voulais, même si je ne m'en rendais pas encore compte. Je remercie au passage la contribution de notre amie Clémence, efficace et juste, comme d'habitude.
Alors il y a eu :
"Celui-là, c'est différent. Tu l'aimes plus, ça se voit". Ouais... je me souviens de chacun, depuis Châtaigne que j'ai biberonnée, à Tchuss le bébé koala, en passant par Ezia et son bassin fracassé, ils ont été des dizaines, et à chaque fois, il y a toujours eu un jour où je me suis dit : "celui-là est différent". Chaque fois. Et ça passe, et ils partent. Bon, ok, pour Gredin ça ne passait pas.
"Il s'entend super bien avec tous nos chats et tous nos chiens. Ca se passera bien". Hum... Mon pire cauchemar, ma bête noire, ma hantise : le nimal de trop. Celui qui fait basculer la situation jusque-là en équilibre. Qui est stressé, ou qui stresse les autres, qui les fait fuir, qui déclenche des bagarres et des pipis partout. Je n'ai jamais eu de nimal de trop. Et si c'était lui ? C'est un bébé pour l'instant ! Comment savoir ce qu'il deviendra ?
"Tu me trouveras ce qui est capable de stresser les nimos... Tu passes ta vie à ramener des tas de bestioles, actuellement ils ont deux chatons sur le dos et ils sont tout contents... Jamais un problème... Ils aiment ça. Nous on aime ça, alors eux aussi". Et si Gredin, lui, n'aimait pas ça ? Si c'était le genre timide, sensible, fragile et inquiet ? Pour le moment, c'est plus le genre "moustique insolent à l'ego surdimensionné", mais bon... Au pire, eh ben, je n'accueillerai plus de chats. J'ai déjà bien à faire avec les NAC.
"De toutes façons, on devra bien un jour avoir un quatrième chat. Tu t'en rends compte. Alors pourquoi pas lui ? Il est super et tout le monde l'aime ici". Et là, je découvre une faille dans notre communication, parce que moi, j'envisageais pas du tout comme un étape obligatoire le quatrième chat. Mais alors, vraiment pas. On va déjà avoir un quatrième chien cet hiver, et notre doyenne chat a 13 ans. Je pensais naïvement qu'on attendrait son décès pour réadopter un chat.
"QUOI ??? Mais t'es pas au courant que j'ai signé un contrat avec Saori aux termes duquel elle ne va jamais mourir ???" Pardon. J'avais omis ce détail.
"Et puis tu mérites une récompense pour tous ces animaux que tu sauves". Hum. Les pauvres bougres qui triment toute la journée à gérer les gens qui gèrent les animaux, eux, ils méritent une récompense. Moi, j'ai la partie cool où tu t'amuses avec plein de petits loulous rigolos pour faire la jonction entre leur abandon et leur adoption. Plutôt chouette. Bon, il y a le ménage et les médicaments, c'est vrai.
"Et puis c'est bientôt ton anniversaire". Il y a des femmes à qui offre des diamants, des disques d'opéra ou des pinces recourbe-cils. Moi, on m'offre des chatons pourris. Soit.
"Et puis, comme le disent Bigflo et Oli : mieux vaut avoir des remords que des regrets. Lisa, la vie, c'est aussi se laisser un peu aller et laisser son coeur parler...". Bigflo et Oli. Carrément. Devant un tel argument d'autorité, je n'ai pu que céder.
Et voilà comment Gredin alias Moustique alias Nain de jardin alias Timomoche est devenu Le Quatrième Chat.
N'oubliez pas que le fantastique Joker cherche aussi une famille !
"Ce duo de chatons est sympa, faut avouer". Chut.
Carton plein !!!
J'écris un mot sur la séance d'hier car ça le mérite. Carton plein pour la team Colas, je suis heureuse !!!
Donc déjà, niveau "performance" (hum, le mot n'est sans doute pas le plus adapté mais je n'en vois pas d'autres) : top. Il y a pile poil deux semaines (je vous rassure on a couru entre-temps, on élève très graduellement le niveau de difficulté), Guillaume faisait sa première "longue", si vous vous rappelez, consistant en 3 min marche / 3 min course, pendant une heure. Eh bien, hier, on a fait 2 min marche / 6 min course x 7, soit 42 min de course au total sur la sortie ! Lors des dernières séries, les temps de récup' semblaient de plus en plus courts, mais... on est allés au bout ! Je suis d'autant plus satisfaite que je n'étais pas certaine que c'était déjà possible. Enfin, ça me semblait accessible, vu comme s'étaient passées les dernières sorties. Mais j'ai essayé "pour voir" sans certitude que ça passerait... Quelle fierté !
Par contre, on va quand même rester un bout de temps là-dessus. Histoire de consolider ! La progression jusqu'à présent a été constante et rapide, tellement que ça me fait presque peur. Je ne veux pas forcer !
Et il nous est arrivé un truc super chouette en plus : on a vu une chevrette ensemble pour la première fois ! Ca m'arrive très souvent, presque à chaque fois, de croiser des animaux sauvages. Vu les endroits et les moments où je cours, c'est normal. Mais c'était la première fois que nous vivions ça ensemble. Et de façon plutôt insolite : la chevrette se tenait dans une trouée de la haie qui sépare le sentier d'un pré. Complètement à découvert. Nous sommes passés à un mètre d'elle, bouches bées, abasourdis qu'elle ne bouge pas. Elle avait l'air parfaitement vaillante, pourtant. Elle nous a regardés comme une vache regarde passer un train :) ! Elle a dû se dire que nous n'allions pas la voir, peut-être ? Fast, Metis et Mugen vaquaient à leurs occupations sur le chemin, ils n'ont même pas plissé le nez...à un mètre...
Guillaume m'a glissé : "nos chiens, c'est VRAIMENT pas des chasseurs". Ca, c'est sûr, mais ce n'est pas moi qui irait m'en plaindre ! Leur total manque d'intérêt pour le gibier nous permet quand même une sérénité incroyable. Alors, bien sûr, si ça leur démarre juste devant le nez, ils vont suivre. Sur cinquante mètres. Enfin, sauf Mugen, quoi. Elle doit toujours nous avoir en visuel, donc elle ne suivra que dans un champ, éventuellement, jamais en montagne ou dans les bois. Pour ça, ils sont reposants.
Je dois quand même à la vérité d'avouer que Fast fait de la prédation. Sexuelle. Heureusement, limitée à un certain type de chiennes. Il les aime de petite taille, le plus âgées possible, de préférence dotées d'une forte pilosité et d'une haleine très chargée (le mauvais caractère est un plus indéniable). Il se dégote comme ça des petites fiancées, toujours un vrai délice pour les sens. Par chance, ce genre de spécimen ne court pas les rues, on dirait que leurs heureux propriétaires les cachent (de peur des vols, certainement). Fast n'est donc pas trop soumis à la tentation.
Bref : une bonne sortie. C'est amusant de penser qu'au départ, je me suis mise à courir pour "être bonne en agility". Et j'ai couru de plus en plus, et j'ai même presque arrêté l'agility, pour vivre des moments comme ça, finalement.
mercredi 4 octobre 2017
Parfois au clair de lune
Hier soir, l'ambiance de la sortie était assez particulière : pour la première fois depuis des jours, un ciel absolument dégagé, et la lune phosphorescente. Quelque chose dans l'atmosphère, peut-être ?
C'était la nuit. Les flaques et les étangs semblaient d'étain. Entre deux couverts de haies, nous traversions les champs baignés de lumière où les petits chiens couraient sans bruit, aussi légers que leurs ombres. Nos silhouettes se découpaient toutes nettes sur le chemin, projetées devant nous, comme taillées au couteau.
J'ai voulu prendre une photo car l'instant était rare. Guillaume a ri, a raillé. Tu ne comprends toujours pas comment ça fonctionne. Les photos c'est scientifique, c'est comme les ombres, ça a besoin de lumière pour exister. Les photos tu ne peux pas les tricher. Il y a des instants que tu ne peux pas capturer. Il faut juste être là.
Je commence à comprendre, mais j'essaierai encore, parce que j'ai trop besoin d'essayer. Le temps file, il coule entre mes doigts comme la lumière capricieuse, assez dense pour me parer d'ombre, trop insaisissable pour être fixé sur pellicule.
Alors, pour me souvenir, il reste les mots. Les émotions meurent, comme les papillons, quand on les fige pour les épingler. Peut-être vaut-il mieux les garder vives. Renoncer à vouloir s'en saisir, accepter la peinture imparfaite et lointaine des mots malhabiles, qui les laisse libres.
J'essaierai encore. J'écrirai encore.
mardi 3 octobre 2017
Débuts de fractionné
La sortie d'hier est la première où l'on a vraiment mis en place du fractionné, de la façon suivante :
4 minutes marche
6 minutes course modérée
2 minutes course rapide
Le tout 3 fois de suite... Quand on parviendra à ajouter une 4eme série, on verra à passer au niveau supérieur.
Cerise sur le gâteau, je n'ai plus du tout de souci de genou depuis cette sortie. Le syndrôme rotulien me jouait des tours depuis quelques semaines, comme à chaque changement d'intensité dans l'entraînement. Il faut dire que je n'ai pas été hyper maligne, puisque j'ai complètement zappé la PPG, ce que je paie toujours par un déséquilibre musculaire passager... Heureusement, aujourd'hui, tout est parfait : pas de douleurs, pas d'épanchements de synovie, ça fait du bien.
"Si tu m'enlèves mon coeur, moi je respire encore" : merci Guillaume Fast Metis Mugen.
dimanche 1 octobre 2017
Bienvenue, Joker !
Aujourd'hui, je vous présente le petit pensionnaire qui nous a rejoint jeudi : Joker. Ce petit bonhomme de six mois nous a été confié par la SPA pour le temps de sa rééducation. Il a eu une RTCF (résection de la tête et du col fémoral). Le post-op' de ce type de chirurgie est bien douloureux, mais il est hyper important que le chat se remobilise le plus rapidement possible ensuite. C'est ce qui a posé problème avec Joker : isolé, il refusait de bouger, restait couché tout le temps, et ne posait pas sa patte opérée lors de ses rares déplacements...
Bref, il a subi une fonte musculaire spectaculaire. C'est simple : sur le membre arrière gauche, la peau est littéralement collée à l'os de la cuisse et du bassin. Il n'y a plus du tout de muscle. Nous l'avons accueilli, le jour du départ d'Erwina et ses bébés, dans l'espoir que la présence de nos nimos le stimulerait (étant donné qu'il a déjà effectué sa quarantaine et qu'il est clean, nous pouvons le mettre en contact immédiatement avec tout le monde).
Le succès a été au rendez-vous ! Nous souhaitions pour lui une acclimatation en douceur, et nous l'avons installé au début avec notre petit Gredin. Ils sont tout de suite devenus copains, avec d'infinies courses-poursuites et bagarres pour rire ! Joker n'a pas froid aux yeux, il est hyper affectueux, joueur et sûr de lui. Du coup, dès le lendemain de son arrivée, nous lui avons permis de suivre Gredin dans le reste de notre maison, et il a ainsi été présenté à Fast, Metis, Mugen, Saori, Garfield et Max. Aucun problème pour notre Joker, qui cherche toutefois confirmation auprès de petit copain Gredin dès qu'il a un doute...
Nullement handicapé par sa patte folle, Joker grimpe et crapahute partout. En raison de son muscle absent pour le moment, il ne peut pas sauter vers le haut, mais il se débrouille pour se cramponner à ce qui l'intéresse et se hisser à la force des épaules ! C'est un athlète ! Vu comme il s'appuie bien sur sa patte, nul doute que le membre sera rapidement pleinement fonctionnel. Pour le moment, cela lui confère une démarche chaloupée assez marrante.
Je l'ai pris en photo aujourd'hui, il pleuvait, j'ai essayé des tas de trucs, avec et sans flash, c'est assez moche, mais je vais persévérer. Il a un look génial : un vrai petit fauve, dans un genre très différent de Max, très panthère. Il faut dire qu'il fait dans l'original : c'est un tabby de base chocolat, une véritable rareté pour un chat de gouttière. On ne trouve ce type de couleurs (qui ne fait pas partie des couleurs dites "naturelles") que dans certaines races, ce n'est vraiment pas répandu dans la population féline "de hasard". Bref : il est superbe en plus d'être très sociable humains/chats/chiens, et très affectueux.
Joker est disponible pour être adopté une fois sa rééducation achevée :https://www.la-spa.fr/marennes
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